Du 23 au 25 juin, Vic-en-Bigorre, pépite d’Occitanie, accueille la 8e édition de son festival gastronomique, Les Tablées de Vic. Sous l’impulsion de son maire, Clément Menet, la ville réunit de nombreux chefs français, étoilés ou non, pour fêter la gastronomie, les produits locaux et le circuit court. Au programme : rencontres, temps forts et deux dîners organisés pour 850 couverts. Largement de quoi se régaler avec, cette année, comme thématique : « Souvenir de chef ».
« Je vois autour de moi une équipe d’organisation déterminée à faire de 2023 une édition encore plus surprenante que les années précédentes ! » À 40 ans, Clément Menet est un maire heureux. L’idée du festival Les Tablées de Vic est née en 2015 de sa volonté de proposer un « grand rassemblement culinaire, musical et festif de valorisation des produits d’exception et savoir-faire locaux. » Une réussite sans appel aujourd’hui, avec 3 000 festivaliers qui se pressent pour couvrir les 3 jours d’événement. « C’est un festival populaire de gastronomie, décrit l’édile, dans le sens où il permet de faire découvrir la cuisine de chefs reconnus et de l’apporter dans une ville de 5 000 habitants des Hautes-Pyrénées pour un public qui n’a pas forcément l’habitude de ce type de restaurants. »
Baptiste Renouard, chef étoilé du restaurant Ochre à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, et parrain de la 8e édition des Tablées de Vic.
Pourquoi avoir accepté ce parrainage ?
D’abord parce que d’un point de vue culinaire, l’Occitanie est une région très importante en France. Ensuite, parce que c’est un festival gastronomique accessible au plus grand nombre. Lorsque les organisateurs m’ont parlé du format, cette réunion de chefs pour servir des menus gastronomiques à de nombreux convives, j’ai trouvé le thème et le défi très intéressants. Être parrain d’un tel événement, local, régional, accessible… il était évident que je devais accepter.
Quelle sera votre mission en tant que parrain ?
J’aurai le luxe de ne rien avoir à produire. Mais je vais quand même mettre les mains dans le cambouis. Un cuisinier qui ne cuisine pas, ce serait cocasse ! (rires) Je vais me rapprocher des chefs, essayer de les aider, de discuter… Ce rôle, c’est du partage. Un parrain réunit les énergies de chacun pour faire valoir le festival auprès des festivaliers, des clients, de la presse, etc.
Qu’est-ce qui vous met déjà l’eau à la bouche ?
La programmation, la liste des chefs, les plats qui sont proposés… Ce que j’aime aussi, c’est que les chefs invités ne sont pas hyper-connus mais qu’ils ont pour la plupart une étoile. Cela change de l’habituelle « plaque parisienne » et ses chefs avec leurs réseaux, leurs attachés de presse, leurs agences de com’… On parle trop peu des chefs de talent qui sont en région. Ils ont aussi des choses intéressantes à dire. Et ces chefs, le Festival gastronomique de Vic-en-Bigorre les met en lumière.
