Le chef italien Attilio Marrazzo, qui a forgé son style à l’école robuchonienne, a imposé sa touche gourmande dans un quartier qui en était relativement dépourvu. Côté décor et ambiance, un mélange de chic et de décontracté, un peu déroutant, avec des banquettes moelleuses et des tons qui naviguent entre le crème et le chocolat. L’adresse, notamment pendant la quinzaine olympique, est rapidement devenue un repaire de la jet-set. Dans l’assiette, des créations qui se veulent sensorielles, entre influences italiennes et indémodables de la cuisine française, mais pas aussi décoiffantes que leur prix laisserait supposer. C’est au dessert que l’on s’extasie, notamment en savourant la zuppa inglese della mamma, une crème pâtissière, génoise et amarena sur une meringue flambée.