Stéphane Manigold et le chef jurassien Matthias Marc réveillent la rue d’Anjou à coups de pièces maturées, de cuisson à la flamme jusqu’aux desserts, dans un décor dark city, en mode néons et caves vitrées. À l’épreuve du feu ? Sylvain Courivaud, ex-second de Substances, qui soigne ses dressages. Si la carte des entrées pourrait gagner en fraîcheur (tartare, bao d’agneau, caille et encornets…), on arrive au juste équilibre avec un rouget cuit au foin, une côte de bœuf limousine ou rouge des prés (bien persillée), un tomahawk de cochon, une lotte… tous passés au binchotan ou au Big Green Egg. La fraîcheur arrive ensuite, avec une poire au poivre ou un chocolat et fromage blanc de brebis légèrement fumé.